27 mars 2014
Carole Després démystifie l’attrait pour la banlieue dans l’article du journal universitaire Le fil.
«L’idée que la banlieue est en perte de vitesse est un mythe», explique Carole Després, professeure à l’École d’architecture. «Dans la ville de Québec, 70% de la population habite la banlieue comparativement à 20% les quartiers centraux, dit-elle. Plusieurs générations d’enfants ayant grandi en banlieue s’y identifient et choisissent d’y vivre, une fois devenus adultes. Après avoir terminé leurs études, des étudiants qui viennent étudier en ville seront peut-être tentés d’y rester. Mais s’ils ont vécu une mauvaise expérience dans un immeuble à logements, par exemple, ils vont vouloir repartir vers la banlieue.»